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L’unité de recherche Artemis réunit des spécialistes des lasers et du traitement du signal, des mathématiciens, des astrophysiciens des objets compacts pour créer des antennes d’un type nouveau, détectant des ondes gravitationnelles : Virgo, LISA, Einstein Telescope. La recherche sur les lasers de puissance, les mesures de distance extrèmes et la modélisation de sources cosmiques et de leurs signaux, les études multimessagers utilisant les ondes gravitationnelles sont au coeur de l’activité d’Artemis.

Directeur : Nelson CHRISTENSEN

Artémis UMR 7250

GWB190425

Jean-Yves Vinet, Alain Brillet, Nelson Christensen, Catherine Nary-Man

Représentation artistique d'ondes gravitationnelles créées par deux étoiles à neutrons

Two black holes in warped spacetime

Vue aérienne de l'antenne Virgo à Cascina dans la plaine de l'Arno en Toscane

Advanced Virgo laser bench

Advanced Virgo Optics

Opening a new window on the universe

GW170814 is the first published event observed with the Virgo LIGO three detectors : the black hole coalescence discovered is for the first time précisely localized in the sky.

Link to the paper (pdf) https://tds.virgo-gw.eu/GW170814

Alain BrilletLe 22 novembre 2016, Alain Brillet, directeur de recherche CNRS émérite, UMR Artémis, a reçu le prix Ampère Electricité de France à l'Académie des Sciences pour sa contribution à la détection des ondes gravitationnelles. En effet, Alain Brillet a joué un grand rôle dans le développement des grands interféromètres ayant conduit à cette observation exceptionnelle.

Extrait de la plaquette de la séance solennelle de remise des médailles de l'Académie des Sciences du 22 novembre 2016 :

«Le prix est décerné à Alain Brillet qui eu un rôle visionnaire dans le développement des grands interféromètres ayant conduit à la détection des ondes gravitationnelles. Virtuose de la métrologie des interféromètres laser, il a compris dès les années 1980 qu'aucune loi fondamentale de la physique n'interdisait de rêver à la détection d'ondes gravitationnelles à l'aide d'interféromètres de plusieurs kilomètres de long.

Il a su convaincre les scientifiques et les organismes de financement de s’engager dans cette aventure et c’est ainsi que le programme franco-italien a démarré sous le nom Virgo qu’il avait proposé. Alors que son collègue Adalberto Giazotto développait les systèmes de suspension permettant de découpler les miroirs des vibrations terrestres, Alain Brillet développait avec son équipe des solutions innovantes dans le domaine des lasers et de l'optique.

La qualité de ces travaux a permis à Virgo de traiter sur un pied d'égalité avec la collaboration nord-américaine Ligo, dans un accord d'échange des solutions techniques et des données obtenues. Le respect de cet accord lors de la détection récente d'un premier événement résultant de la fusion de deux trous noirs, démontre le statut scientifique de Virgo, et laisse augurer d'une moisson conjointe de résultats inédits dans une nouvelle branche de l'astronomie observationnelle.

Sans Alain Brillet, la France ne serait pas présente au premier rang de cette avancée majeure de la physique expérimentale.»