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L’unité de recherche Artemis réunit des spécialistes des lasers et du traitement du signal, des mathématiciens, des astrophysiciens des objets compacts pour créer des antennes d’un type nouveau, détectant des ondes gravitationnelles : Virgo, LISA, Einstein Telescope. La recherche sur les lasers de puissance, les mesures de distance extrèmes et la modélisation de sources cosmiques et de leurs signaux, les études multimessagers utilisant les ondes gravitationnelles sont au coeur de l’activité d’Artemis.

Directeur : Nelson CHRISTENSEN

Artémis UMR 7250

GWB190425

Jean-Yves Vinet, Alain Brillet, Nelson Christensen, Catherine Nary-Man

Représentation artistique d'ondes gravitationnelles créées par deux étoiles à neutrons

Two black holes in warped spacetime

Vue aérienne de l'antenne Virgo à Cascina dans la plaine de l'Arno en Toscane

Advanced Virgo laser bench

Advanced Virgo Optics

Opening a new window on the universe

GW170814 is the first published event observed with the Virgo LIGO three detectors : the black hole coalescence discovered is for the first time précisely localized in the sky.

Link to the paper (pdf) https://tds.virgo-gw.eu/GW170814

From 11th to 13th of September took place the 2023 edition of the Journées des systèmes de référence spatio-temporels at the campus Valrose, organized by Agnes Fienga (GeoAzur/OCA) and Christian Bizouard (Syrte/ObsParis). That was the occasion to meet with the worldwide experts of time definition, reference systems, ephemerides and earth rotation. Our colleague Olivier Minazzoli has presented his entangled gravity theory and Marie Anne Bizouard has summarized the récent findings in gravitational waves astronomy with eth LIGO-Virgo-KAGRA network.

The complete prgram at:

https://journees2023.sciencesconf.org/program

berkeley Sarah Antier, astronome adjoint au laboratoire Artemis de l'Observatoire de la Côte d'Azur et Joshua Bloom, Université de Berkeley ont obtenu une subvention pour leur recherches communes sur les objets compacts et les sources multi-messagers. Félicitations à eux !

Suivez le séminaire présenté par Joe Romano, Texas Tech University, le vendredi 30 juin 2023 à l'Observatoire de la Côte d'Azur sur l'invitation du laboratoire Artemis.

Un atelier international a lieu à partir du 12 juin à l'Observatore de la Côte d'azur pour péréparer le catalogue de la mission spatiale LISA. Nous avons demandé à Astrid Lamberts, membre du comité d'organisation, de nous en expliquer la raison.


Bonjour Astrid, une trentaine de personnes venant d’une dizaine de pays viennent à Nice à ton invitation pendant trois jours début juin, peux-tu nous expliquer le but de cette réunion ?
Elles viennent pour préparer la mission spatiale LISA du point de vue astrophysique, précisément pour parler du catalogue. LISA est une mission spatiale de l’agence spatiale européenne pour détecter des ondes gravitationnelles à partir de 2035. Les Américains ont aussi décidé d’en faire partie.


Pourquoi à Nice ?
La France est appelée à jouer un rôle important dans cette mission, et en particulier l’Observatoire : nous avons la charge de créer les produits finaux de la mission spatiale LISA, les produits les plus travaillés, les plus aboutis, et la première chose à laquelle on pense, c’est un catalogue. Un catalogue, c’est une liste de tout ce qu’on a vu, avec leurs caractéristiques et éventuellement des liens avec d’autres catalogues pour les objets déjà observés autrement. On peut aussi imaginer d’autres produits, par exemple des outils de visualisation, mais on va d’abord s’occuper du catalogue. Nous allons essayer d’imaginer quelles informations pourraient être mises dans cette liste de milliers d’objets et comment la présenter au monde. Il faut s’en occuper très en avance, car cela a peut représenter un gros travail de développement pour des ingénieur.e.s, ces, chercheur.euses et des technicien.ennes.
C’est pourquoi nous avons invité tous les collègues que nous connaissons en France et à l’étranger ayant déjà travaillé sur ce genre de catalogue, pour d’autres missions spatiales, comme Planck, Fermi, ou pour de grands télescopes, afin de discuter et bénéficier de leur expérience et leurs lumières. Et ils ont répondu positivement.

Qu’y aura-t-il dans ce catalogue ?
On sait que LISA va détecter des couples d’étoiles naines blanches dans la Voie lactée, c’est-à-dire des étoiles assez petites comme le soleil, mais plus évoluées. Quand elles sont deux, assez proches pour tourner l’une autour de l’autre en 10 mn, c’est très rapide, elles émettent des ondes gravitationnelles que LISA pourra détecter. On observe déjà de tels couples avec les télescopes optiques, mais LISA va permettre d’en détecter beaucoup plus, qu’on n’a pas encore vus. On va aussi détecter des trous noirs très massifs, comme ceux qui sont tapis au centre de galaxies, et qui font entre 1000 et 1 millions de masses solaires. S’il y a deux trous noirs au centre de la Galaxie, au lieu d’un seul, on devrait le voir aussi. De même si une petite planète tourne autour on pourrait le voir. Ce genre d’évènement rare permettrait de sonder dans le détail les abords immédiats du trou noir, du jamais vu très intéressant pour tester la relativité générale. IL faut dire aussi que l’analyse des données dans certains cas ne sera pas chose facile, et nous allons aussi y réfléchir.

Merci Astrid, et bonnes réunion !s

Après trois ans de mise à niveau et d'attente, en partie à cause de la pandémie de coronavirus, la détection d'ondes gravitationnelles a officiellement repris à Livingston (état de Louisiane) et les membres de la collabration LIGO-Virgo-Kagra commencent une nouvelle chasse aux signaux potentiellement reçus, venant de collissions de trous noirs ou d'étoiles à neutrons..

Derniers instants d'un couple réunissant un trou noir et une étoile à neutron

 
"Nos équipes LIGO ont travaillé dur au cours des deux dernières années pour être prêtes pour ce moment, et nous sommes en effet prêts", a déclaré le physicien de Caltech Albert Lazzarini, directeur adjoint du laboratoire LIGO, dans un communiqué de presse. Lazzarini a déclaré que les tests d'ingénierie menant au lancement officiel d'aujourd'hui de O4, ont déjà révélé un certain nombre d'événements candidats qui ont été partagés avec la communauté astronomique. "La plupart d'entre eux implique des systèmes binaires de trous noirs, bien que l'on puisse inclure aussi collision entre un trou noir et une étoile à neutrons", a-t-il déclaré. "Les taux de détection semblent être conformes aux attentes", déduites du run précédant. Un de ces événements, appelé S230518h, a été détecté la semaine dernière. C'est cet évenement  qui a très probablement été causé par la fusion d'un trou noir et d'une étoile à neutrons, selon les chercheurs. Ils doivent encore confirmer les données et leur analyse.
Le détecteur d'ondes gravitationnelles LIGO de Livingston va être rejoint pour O4 par son jumeau à Hanford (état de Washington) et par le détecteur Virgo en Italie un peu plus tard cette année. Le nouvel observatoire KAGRA au Japon va aussi enregistrer des données quelques temps avant une mise à niveau.