L’Observatoire SKA (SKAO) offrira aux scientifiques des données dont la qualité, la quantité et la variété iront bien au-delà de tout ce que fournissent les radiotélescopes actuels. Afin de préparer la communauté scientifique, SKAO organise des défis autour des données (« Data Challenges » ou « SDC ») entre des équipes scientifiques du monde entier. Pour la deuxième édition qui s’est déroulée cette année, une équipe française menée par l’Observatoire de Paris - PSL, en collaboration avec le CNRS, l’Observatoire de la Côte d’Azur et plusieurs universités françaises, ont remporté la médaille d’or de la compétition en utilisant le supercalculateur Jean Zay de GENCI/IDRIS.
Le télescope UniversCity, dont la construction est en cours de finalisation au Plateau de Calern, a permis d'obtenir pour la première fois des données scientifiques sur deux occultations stellaires le 10 juillet 2021. Elles ont été réalisées par une étudiante basée à Nice qui contrôlait l'instrument à distance. Les deux observations, l'une avant l'aube, l'autre la nuit du même jour, se sont avérées positives, produisant ainsi des mesures utiles. Elles concernaient les astéroïdes (2207) Antenor et (884) Priamus, « troyens » de Jupiter et cibles du projet Lucky Star.
A compter du 1er juillet 2021, Stéphane Mazevet est nommé directeur de l’Observatoire de la Côte d’Azur. Chercheur reconnu et auteur, il aura à cœur de mettre toute son expérience scientifique et de gestion au service de cet établissement de recherche en sciences de la Terre et de l’Univers, établissement-composante d’Université Côte d’Azur.
Depuis 2019, il était membre de l’Institut de mécanique céleste et des éphémérides de l’Observatoire de Paris et porteur de l’initiative de recherche interdisiplinaire et stratégique de l’Université PSL « Origines et conditions d’apparition de la vie » depuis 2015. Nommé Vice-doyen de la Recherche à PSL de 2016 à 2018, il a également occupé les fonctions de directeur du Laboratoire Univers et théories à l'Observatoire de Paris de 2011 à 2018. Ce laboratoire est dédié aux théories et simulations d'événements et phénomènes astrophysiques.
Le LOSCA, laboratoire commun en partenariat avec l’Observatoire de la Côte d’Azur (OCA), Le CNRS et l’Université Côte d'Azur et Thales Alenia Space , était présent sur le salon virtuel International Conference on Space Optics, du 29 mars au 2 avril 2021. La plateforme virtuelle de cette 13e édition de la plus grande réunion mondiale d'experts travaillant dans toutes les disciplines des technologies optiques, optoélectroniques et photoniques pour les applications spatiales reste disponible jusq'au 31 juillet 2021 pour les personnes inscrites.
Martin Vannier - martin.vannier@oca.eu
Le Prix Olivier Chesneau 2021 a été attribué à Mathias Nowak pour son travail de doctorat intitulé : « La conjonction 2017 de Beta Pictoris b : la vie et la mort de PicSat, suivie d'une observation VLTI/GRAVITY de la ré-émergence » qui a été soutenu avec succès en 2019 à l'Observatoire de Paris.
Des expériences de télémétrie laser sur Hayabusa2 ont été menées du 7 au 23 décembre 2020 en collaboration avec la JAXA et les stations de télémétrie laser de l'Observatoire de la Côte d’Azur (OCA), de Wettzell (Allemagne), de Mont Stromlo (Australie) et de Koganei (Japon). Elles ont permis d'établir un record de distance pour un lien laser synchrone deux voies entre le satellite Hayabusa2 de la JAXA et la station de télémétrie laser MéO de l’OCA-CNRS.
Ces travaux sont parus dans Advances in Space Research le 4 janvier 2023
A l'occasion de la première réunion du Conseil de SKA Observatory (SKAO) qui s'est déroulée les 3 et 4 février 2021, la France a exprimé le souhait de devenir membre de cette organisation intergouvernementale qui assurera la construction puis l'exploitation de ce qui sera le plus grand instrument de radioastronomie jamais réalisé. L'Observatoire de la Côte d'Azur est très impliqué dans ce projet notamment au travers des responsabilités de Chiara Ferrari, astronome à l'Observatoire de la Côte d'Azur, laboratoire Lagrange (CNRS-UCA-OCA), et directrice de la Maison SKA-France. Ce consortium académiques-entreprises qui coordonne la préparation française au projet SKA, est piloté par le CNRS et, depuis 2018, a vu l’adhésion de 7 établissements de recherche (CNRS, Observatoire de Paris-PSL, Observatoire de la Côte d’Azur, Université de Bordeaux, Université d’Orléans, Inria, CEA) et 7 entreprises (Air Liquide, Atos, CALLISTO, FEDD, KALRAY, Thales, CNIM). Chiara Ferrari est aussi présidente du « European SKA Forum » (ESKAF).
Le Square Kilometre Array fait la une du dernier numéro de Reflets de la Physique et fait également l’objet d’un article de 4 pages, rédigé par Chiara Ferrari pour la revue : « SKA : un radiotélescope géant pour étudier l’aube et l’évolution du cosmos ». Elle y présente le projet dans sa globalité, le futur Observatoire et ses capacités technologiques inégalées, ainsi que quelques exemples des nombreuses applications scientifiques pour lequel SKA sera un instrument clé. Vous pourrez retrouver l’intégralité du numéro ici.